Ce deuxième quinquennat Macron poursuit sa mise à mal l’École, des services publics, de l’assurance chômage et a renforcé une politique néolibérale axée sur le mérite, la concurrence, privilégiant le privé au public accentuant ainsi la précarité, … Le syndicalisme que portent la FSU-SNUipp et la FSU a permis d’éviter des régressions encore plus fortes. La réforme des retraites combattue par l’ensemble des syndicats a mis des millions de personnes dans la rue. La fin de mandat d’E. Macron n’augure rien de bon : après le report de l’âge de la retraite à 64 ans, c’est le RSA conditionné à des heures de bénévolat, la fin du statut de fonctionnaire dans le second degré, la mise en place d’un échelon hiérarchique dans les écoles, l’augmentation des salaires des enseignant·es soumise au mérite,… qui s’annoncent. La panoplie ultralibérale est à l’oeuvre.

Isolé·e, nul·le ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur destructeur de droits, d’acquis sociaux démantelant le service public d’Éducation. Comme nous le montre cette mobilisation contre la retraite à 64 ans et les 43 annuitées, l’opposition à ces réformes passe par différents canaux, celui du syndicalisme est l’un des plus efficients. Ce courrier que nous vous adressons se veut rassembleur autour d’un projet syndical ambitieux qui fait du renforcement des services publics, de la défense des statuts, d’une École de la réussite de tou·tes les élèves, de la transition écologique les enjeux des jours, mois et années à venir.

Cela passe par un syndicat fort de ses adhérent·es, de leurs parcours, de leurs envies et revendications. Cela passe par un cadre collectif que permet la FSU-SNUipp lors des RIS, des stages syndicaux, des conseils syndicaux et des mobilisations.

L’adhésion de nombreuses et nombreux collègues et la confiance accordée à la FSU-SNUipp44 pour défendre leurs intérêts, ceux de la profession et plus généralement ceux des Services Publics et de ses usager·es a permis un renforcement de nos positions au plan départemental, nous donnant ainsi plus de poids face à l’administration.
La présence majoritaire des délégué·es FSU-SNUipp44 au sein des commissions paritaires et des CSAd est un gage d’équité et de transparence bénéfique à toutes et tous.

La FSU-SNUipp44 utilise ses temps de décharge pour permettre l’accompagnement de plus d’une centaine de collègues auprès de l’IA et/ou des IEN, comme l’an passé pour les refus de temps partiels, ou de les réprésenter lors des recours mouvement ou PPCR. Ce temps de décharge nous permet également de répondre à l’ensemble des sollicitations de chacun·e par mail ou par téléphone, d’être réactives et réactifs pour donner des informations, travailler aux mobilisations, organiser les temps de réflexion collective lors des RIS ou stages oraganisés pas la FSU SNUipp44. Ces temps de décharges sont attribués en fonction du nombre d’adhérent·es.

La Solidarité n’est pas un vain mot à la FSU-SNUipp44. Son Conseil Syndical a mis en oeuvre une Caisse de Solidarité entre ses adhérent·es, alimentée par 5€ de chacune des cotisations. Celle-ci a permis pour les plus précaires et notamment les AESH d’atténuer l’effort financier de ces grèves reconductibles. Ainsi, les AESH ont pu se faire rembourser complêtement leurs journées de grèves et partiellement pour les PE, ...

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Les différentes modalités d’adhésion :
-Adhésion par prélèvements SEPA : Les prélèvements se feront à partir du mois d’octobre en 10 fois (bulletin papier ci contre)
-Adhésion par chèques : Les encaissements de chèques se font tous les 5 du mois, 5 chèques maximum (bulletin papier ci contre)
-Adhésion en ligne sur notre site Internet (paiement par CB fractionnable jusqu’à 4 fois) adherer.snuipp.fr/44
Les adhésions versées à un syndicat professionnel représentatif assurant la défense de salarié·es ou de fonctionnaires bénéficient d’un crédit d’impôt de 66 %. Après déduction fiscale, votre adhésion ne correspond plus qu’à 33 % du montant indiqué.

10 bonnes raisons de nous rejoindre

1. A quoi ça sert ?
Etre syndiqué·e à la FSU-SNUipp, premier syndicat des écoles, c’est l’assurance d’avoir sur notre site interenet et de recevoir à domicile, toutes les informations locales, départementales et nationales, de la FSU-SNUipp et de la FSU. C’est aussi la possibilité de participer aux décisions, de s’investir à son rythme. C’est peser sur tous les choix plutôt que les subir. Se syndiquer, c’est par définition un acte de solidarité, une démarche individuelle au service du collectif.

2. Le syndicat est-il indépendant ?
On ne le répètera jamais assez... Ce sont les syndiqués, et eux seuls, qui élaborent la "politique" du syndicat. Les différentes instances (Conseil Syndical, Congrès... ) sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent y assister. La vie démocratique est une préoccupation constante de la FSU-SNUipp.

3. Le syndicat est éloigné de mes préoccupations...
Que ce soit sur les aspects professionnels, sociaux, pour les affectations, les changements d’échelon, les réflexions sur le métier, la recherche... il n’y a guère de sujets qui ne sont pas abordés, à un moment ou un autre, par la FSU-SNUipp.

4. Le syndicat, ça prend du temps ?
Le syndicat prend le temps... qu’on souhaite lui consacrer ! Il n’y a aucune obligation et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

5. Le syndicat est-il efficace ?
Pour se convaincre du contraire, essayez tout seul ! Le syndicalisme, ce n’est pas autre chose qu’une vieille idée, toujours d’actualité : ensemble, on est plus efficace qu’isolé.

6. Le syndicat ne s’occupe pas assez de pédagogie... (Voir idée n° 7)

7. Le syndicat s’occupe trop de pédagogie. (Voir l’idée n° 6 ! )
En fait , il n’y a pas de sujet "privilégié" à la FSU-SNUipp : défense individuelle, action collective, débats et réflexion sur le métier, tous ces aspects sont traités, sans exclusives.

8. Le syndicat freine toute évolution du métier.
Ce serait plutôt le contraire : en posant, comme jamais avant dans le pays, la question de la transformation de l’école pour lutter contre l’échec scolaire, en organisant le débat avec la profession, les parents, les chercheurs·euses... La FSU-SNUipp participe à l’évolution du métier.

9. Le syndicat est corporatiste !
Les élu·es de la FSU-SNUipp jouent, pleinement, leur rôle de représentant·es du personnel dans les commissions paritaires. Un rôle apprécié, semble-t-il, par la grande majorité des collègues qui placent la FSU-SNUipp en tête des élections paritaires, en progrès constants. Mais l’activité du SNUipp-FSU ne s’arrête pas là, bien au contraire (voir les idées n° 3,6,7,8...).

10. C’est trop cher
Allez, on avoue, ce n’est pas donné . Mais la FSU-SNUipp n’a pas d’autres revenus et n’est pas subventionné : c’est la garantie de son indépendance (voir idée n°2). Et puis 66 % de la cotisation est déductible des impôts !

Un seul mot d’ordre : Syndiquons nous, ne nous résignons pas !

Sans syndiqué·es, pas d’organisation collective des personnels par les personnels.

Adhésion 2023-2024 | A la FSU-SNUipp, j'adhère et je fais adhérer.

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