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Enseignant·es contractuel·les en Loire Atlantique : recrutement compliqué

Publié le 10-01-2021 - MAJ il y a 5 ans

Mis à jour le 21/01/21

Les contractuel·les ont commencé à enseigner des le mois de décembre. Pour éviter les mobilisations face à ce type de recrutement vécu les années passée, le DASEN a fait le choix d’affecter ces collègues sur des remplacements courts afin d’atténuer l également les difficultés qu’ils rencontrent ou pourraient rencontrer. Ils et elles interviennent sur des remplacements d’une semaine maximum.
L’administration proposant des contrats extrêmement courts jusqu’aux vacances de février, seulement une quarantaine ont pu être été recruté·es.

Nantes, le 23 novembre 2020
Communique de presse
Recrutement de personnels contractuel·les dans le 1er degré dans l’académie de Nantes dont 65 en Loire Atlantique !!

Courrier recteur au CTA
Communiqué de presse national

Alors qu’il pouvait en juillet augmenter le nombre de places au concours le Ministre a fait le choix de ne rien faire Aujourd’hui, face aux manques, le recrutement de personnels précaires et non formés est l’aveu que, décidément, rien n’a sciemment été préparé dans l’Éducation Nationale.
Le recrutement de contractuel·les sans formation dans l’académie de Nantes pour trois mois, voulu par le ministère et le Recteur ne résoudra en rien à la situation de crise vécue dans les écoles primaires de la région : manque de remplaçant·es, absences liées à la COVID, volonté de redéployer les personnels de réseaux d’aides ...
Le SNUipp-FSU réaffirme qu’enseigner est un métier qui s’apprend et que personne du jour au lendemain ne peut s’improviser enseignant·e. Ce recrutement en urgence montre l’incapacité et la non-volonté du Ministère de prévenir les effets de la crise. Pourtant, le SNUipp-FSU, ainsi que d’autres syndicats représentatifs, avait demandé un plan de recrutement exceptionnel pour la rentrée de septembre. Aujourd’hui, nous sommes bien loin de la rengaine d’une rentrée dans la joie. Nous sommes confronté·es à des difficultés pour exercer notre métier sereinement et correctement et le ministère y répond de la pire des façons. Pourtant des solutions existent. Le SNUipp-FSU revendique le recrutement de toutes et tous les admissibles au concours de professeur·e des écoles. Les élèves et leurs parents méritent davantage qu’un plan bâclé, qui permette au Ministre de ne pas mettre de moyens dans l’école publique. Ils et elles méritent un service public d’éducation de qualité disposant des moyens nécessaires à leur réussite.
Quant aux étudiant·es souhaitant devenir professeur·es, ils et elles méritent mieux qu’un statut précaire les assimilant à des personnels jetables.

Contexte et Analyse : recrutement de personnels contractuel·les dans le 1er degré dans l’académie de Nantes

Le 19 novembre dernier, les représentant·es des personnels de Mayenne, de Maine et Loire et de Vendée ont appris pendant une instance administrative que le ministère via une enveloppe rectorale allait autoriser le recrutement de contractuel·les pour faire face à la pénurie d’enseignant·e remplaçant·es. En effet, la situation sanitaire actuelle engendre des absences (cas de COVID, cas contact, personnes vulnérables) qui s’ajoutent aux absences ordinaires (maladie et formation).
Depuis le déconfinement du mois de mai, le SNUipp-FSU ne cesse d’alerter le rectorat sur le manque d’enseignant·e à venir. Nous avons, à la pré-rentrée, écrit au Recteur pour déplorer l’impossibilité de recruter à la hauteur de la dotation les enseignant·es stagiaires pour cause d’épuisement de la liste complémentaire. A ce moment-là, le SNUipp-FSU avait proposé 2 solutions, soit reconvoquer le jury académique pour allonger la liste complémentaire, soit recourir aux candidat·es sur listes complémentaires des académies dans lesquelles elles n’étaient pas épuisées.
Nos demandes sont restées sans réponse. Au mois d’octobre, et par deux fois au mois de novembre nous avons à nouveau alerté le Recteur sur le manque d’enseignant·es dans l’ensemble des départements de l’académie.

Ce manque d’enseignant·es entraîne des brassages dans les groupes d’élèves (alors qu’ils sont à éviter au maximum) et perturbe les apprentissages des élèves. Or, compte tenu de la situation sanitaire que nous traversons actuellement, ni l’un ni l’autre ne sont acceptables. Mais à chacune de nos interventions, il nous a été répondu que le nombre d’enseignant·es par rapport au nombre d’élèves n’avait jamais été aussi haut dans l’académie et que nous devrions en être satisfait·es. Pourtant nous ne pouvons que constater qu’il y a bien pénurie puisque des personnels vont être recrutés et ce pour tous les départements de l’académie de Nantes.

Aujourd’hui, l’insatisfaction des représentant·es du SNUipp-FSU grandit encore un peu plus en apprenant que le choix du Ministère n’est pas de recruter des futur·es enseignant·es mais d’embaucher des personnes non formé·es pour 3 mois seulement.
Ces personnels qui se retrouveront, le 1er décembre face aux élèves n’auront d’autres bagages que leur bonne volonté car elles et ils n’auront pas été formé·es. Enseigner est un métier qui s’apprend, en recrutant des personnels sans formation le Ministère laisse clairement entendre qu’il en est autrement. C’est non seulement inacceptable et d’un mépris sans borne contre les professeur·es et c’est plus que préjudiciable pour l’avenir de nos élèves.

D’autre part, les représentant·es des personnels malgré plusieurs demandes n’ont pas reçu du Recteur le volume de personnels recrutés, le profil de celles et ceux-ci et les modalités de recrutement. Ce camouflage des chiffres permet au Recteur de diriger seul, faisant fi comme toujours du dialogue social !

Le SNUipp-FSU rappelle qu’il demande depuis mai qu’un plan d’urgence pour l’école soit établi au plus vite. Ce plan doit permettre à court terme de faire face à la crise sanitaire mais aussi de colmater à moyen et long terme les dégâts que celle-ci aura engendrés. Aujourd’hui, les inégalités se creusent et les élèves des classes populaires sont les premier·es en payer les frais. L’école qui n’avait pas les moyens de réduire les inégalités avant la crise est encore plus en difficulté actuellement.

C’est donc l’inverse de ce qui est mis en oeuvre par le Ministre et le Recteur dont l’école a besoin :
 plus d’enseignant·es dans les classes pour réduire le nombre d’élèves dans celles-ci
 plus d’enseignant·es spécialisé·es pour apporter plus d’aides aux élèves en difficulté
 plus d’AESH pour mieux accompagner les élèves en situation de handicap
Le SNUipp-FSU poursuit la construction d’un plan d’actions pour s’opposer au démantèlement de l’École Publique imaginé par le Ministre et orchestré par le Recteur dans notre académie.

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