Frédéric Grimaud viendra nous parler travail, sens du travail, travail empêché, mal travail. Stage syndical ouvert à tous·te / DEMANDE A FAIRE AVANT LE 2 ou le 3 mai 2025. Ne manquez surtout pas ce rendez-vous !
De l’arrivée de nouvelles formes managériales d’organisation du travail enseignant il y a plus de 20 ans jusqu’à la loi Rilhac qui modifie le rôle de la direction d’école, notre métier change, notre école change.
Les réformes successives (évaluation, direction, formation...), qui participent à déqualifier l’enseignant·e et génère de la souffrance dans les équipes, sont basées sur une même logique que nous tenterons d’analyser à travers les travaux de Frédéric Grimaud, chercheur au chantier travail.
Contrôle des pratiques : comment s’en libérer ?
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Demande d’autorisation d’absence pour stage et imprimé SIDEEP à renvoyer avant le 2 (Saint-Nazaire) ou le 3 (Nantes) mai !
Frédéric Grimaud est professeur des écoles en ULIS à Martigues et chercheur au sein du groupe ERGAPE (Ergonomie de l’activité des professionnels de l’éducation) rattaché à l’Université d’Aix-Marseille.
Il participe à un chantier de recherche avec la FSU-SNUipp qui poursuit un double objectif : étudier et transformer le travail réel des professeur-es des écoles et permettre aux enseignant-es de retrouver du pouvoir d’agir, autrement dit de reprendre la main sur notre métier.
Auteur des ouvrages "Le travail hors la classe des professeurs des écoles" et "Le travail « contrarié » de la direction d’école"
Il anime depuis plusieurs années un blog sur Médiapart qui décortique notamment les effets qu’auront la Loi Rilhac sur les directions des écoles.
Récemment, il a publié un nouveau livre « Enseignants, les nouveaux prolétaires ? Le taylorisme en marche » (paru en février 2024 aux Editions ESF).
Voici une courte vidéo présentant une partie du sujet.
Deux possibilités de stage avec Fred Grimaud :
– lundi 2 juin à Saint-Nazaire (maison des syndicat)
– mardi 3 juin à Nantes (maison des syndicats)
Voici 2 extraits de son livre qui en disent long :
« …la prescription faite aux enseignants assume de plus en plus son caractère « paradoxal ». Le paradoxe d’un enseignant coincé entre des textes qui disent « qu’aucun enfant ne doit être laissé au bord du chemin » (Bulletin officiel n°23 du 6 juin 2019) et un inspecteur qui lui reprocherait de ne pas avancer assez rapidement dans le programme, tiraillé entre l’injonction d’individualiser les apprentissages et une école de l’évaluation permanente des élèves. »
« Les neurosciences vont être un rouage essentiel des réformes visant à prolétariser le travail enseignant, du conseil scientifique d’où émaneront des guides de bonnes pratiques, à la formation initiale et continue, elles se proclameront « fondé(es) sur l’état de la recherche ». Qui pourrait s’y opposer sauf à passer pour un réactionnaire campé sur des positions « idéologiques » et hostile au changement ? … Exit la pédagogie, la relation adulte-enfant, la gestion de la classe et tout ce qui fait du professeur un spécialiste de l’enseignement. »